mardi 8 décembre 2009

Se rouler dans la marde

Mon blog est de retour à la vie après une brève mort d'un mois.

Peut-être que c'est l'annonce de la tempête de neige qui me pousse à écrire, peut-être que non. de toute façon, qu'est-ce que ça peut bien faire.

Dans mon jeune temps (c'est-à-dire au secondaire), j'étais un souverainiste endurci. Probablement influencé par mes parents et professeurs, j’en étais venu à militer pour cette cause qui me paraissait si importante. Puis, les années (un peu absurde de dire ça à mon âge) ont calmé mes ardeurs, je me suis laissé décourager par la société québécoise et je suis devenu mou, comme la grande majorité. Le Québec a toujours été incapable de se décider, on veut le meilleur des deux mondes sans avoir à faire de sacrifice.

Mais bref, ce n’est pas tant pour exposer de mon allégeance souverainiste que j’écris ce billet, c'est plutôt par rapport à ce qui attire l’attention mondiale ces temps-ci. Les plus perspicaces d’entres-vous l’auront deviné, il s’agit bel et bien du sommet de Copenhague...
Je n’écris pas pour vous convaincre que les changements climatiques sont un fait réel ou non. Que vous soyez vendus aux écologistes ou au Climate Gate, ça m’importe peu, chacun a droit à son opinion.

Aujourd’hui, j’écris pour vous parler du Canada. Ce pays qui faisait autrefois figure de proue au niveau mondial, rivalisant avec les européens au niveau des droits de l’homme et de la conscience sociale. Aujourd’hui, l’image du Canada est bien moins reluisante. Ternie par les manigances du gouvernement Harper, nous passons maintenant pour les porcs de la planète, surtout à cause de l’exploitation des sables bitumineux. Oui, au final, c’est payant d’extraire ce pétrole, mais jusqu’à quel point l’économie doit primer sur l’environnement et les enjeux sociaux. Le commerce de cocaïne aussi est lucratif, pourquoi pas nous lancer dans la culture massive de coca?!

Franchement, il faut s’ouvrir les yeux! La culture capitaliste et consommatrice établie depuis une cinquantaine d’année ne nuie pas seulement à notre planète, mais aussi à ses habitants les plus démunis. Je pense qu’une bonne partie des Québécois seront d’accord avec ces constatations, alors pourquoi nous entêter à rester dans un Canada qui ne représente pas nos valeurs?

Quand la bande moutons que nous sommes sera écoeuré de passer pour les truies de la planète, peut-être que quelque chose pourra changer. Toujours faudrait-il qu’ils puissent se lever, on dirait qu’ils sont empêtrés dans une croûte formée par leur propre marde. Aveuglés par la consommation, le Québécois s’américanisent dramatiquement. Encore là, on dirait que les rôles vont bientôt s’inverser puisque la vague Obama semble enfin vouloir renverser la vapeur.
Mais bon ce n’est que mon opinion. Allez-y, traitez moi de gauchiste qui veut détruire l’économie.

ps. Excusez mon language vulgaire, mais ça me révolte...

"Vous êtes pas écoeurés de mourir, bande de caves?" - Claude Péloquin

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