dimanche 1 novembre 2009

Extinction de voix

Comme mes cordes vocales semblent vouloir me jouer un vilain tour en cette première semaine de novembre, je n’ai d’autre choix que de recourir à l’écriture pour communiquer ma pensée. Cette fois, je reprends un peu la direction scientifique que je voulais initialement donner à ce blog qui, finalement, n’avait servi qu’à publier un seul billet.

Ce vendredi fut porté à mon attention (par monsieur P. Ayotte) une publication de Gerhard Gerlich, un scientifique Allemand :
G. Gerlich, R. D. Tscheuschner (2009) Falsification Of The Atmospheric CO2 Greenhouse Effects Within The Frame Of Physics. International Journal of Modern Physics B, Vol. 23, No. 3

Imposante pour une publication de ce genre, c’est-à-dire plus de 90 pages, elle ne s’adresse définitivement pas à tous les lecteurs de par sa complexité mathématique. En la feuilletant rapidement, je suis probablement loin d’avoir saisis l’ensemble de ce que les auteurs proposent, par contre, ils remettent fortement en question la base de la définition « d’effet de serre », allant jusqu’à dire que le dioxyde de carbone n’est pas une source majeure du réchauffement de la planète. Ils présentent des preuves mathématiques détaillées qui démontrent plusieurs lacunes dans nos méthodes actuelles, entre autre, celles utilisées pour mesurer la température moyenne de la planète.

À la lumière des informations que j’ai pu lire dans cette publication, je dois dire que je me suis posé bien des questions. L’environnement, sujet d’actualité, est la source de bien des débats à travers le monde. Par contre, il m’apparaît évident que, de plus en plus, certains hommes d’affaire tentent de s’approprier une part du gâteau, oubliant parfois l’objectif principal de ces débats et pensant plutôt aux profits qu’ils pourront y faire. Ce genre d’intrusion du milieu économique au sein de la science donne parfois lieu à ce qu’on appelle communément de la « bullshit ». Malheureusement, les poches pleines de ce monde ont trop souvent une maigre connaissance en science, ce qui fait qu’on peut leur faire croire n’importe quoi, en autant que ça ait l’air compliqué. Ça devient donc extrêmement difficile de juger sur quelles informations on peut se fier.

Seulement, au point où nous en sommes, il n’est pas question de faire des « piastres » faciles, il est question de sauver la planète. C’est pourquoi il me semble totalement pertinent d’avoir l’heure juste au sujet des problèmes auxquels nous faisons face. Je ne suis pas là pour dire que l’effet de serre est la plus grande supercherie des 20 et 21 siècles réunis, par contre, je pense qu’avant d’investir des milliards de dollars, il serait intéressant de considérer ce genre d’informations, et de les contredire avec des arguments scientifiques développés si jamais elles s’avéraient fausses.

À savoir si cet article est crédible ou non, je ne suis pas tellement en mesure d’en juger, je ne possède clairement pas les connaissances nécessaires. C’est tout simplement pour mettre les choses en perspective que je vous le présente.



The Wolf

Je sais que ça n'a vraiment aucun lien avec le reste du billet, mais je suis dis que ça ne servait à rien d'en faire un autre juste pour ça...

Détenteur d’un billet pour aller voir Jean Leloup samedi prochain à l’occasion du premier spectacle de sa tournée à travers le Québec, j’attendais la performance qu’il donnait ce soir au Gala de l’ADISQ avec impatience.

Disons que je qualifierais la chose de « tonitruante » (en référence à Jean Leloup en train de s'évociférer dans le micro). Si son but était de provoquer une réaction du public, négative ou positive, je pense que c’est réussi. Évidemment, ce n’était vraiment pas impressionnant en terme de qualité vocale, ça je m’y attendais. Jean préférait plutôt faire le clown devant l’industrie musicale qu’il a avoué mépriser à plusieurs reprises dans sa carrière. Pour ceux qui ont plus de difficulté à dealer avec ce personnage pour le moins coloré, c’est clair que ce n’est rien pour les pousser à aller le voir en spectacle, et d’ailleurs sûrement qu’il en a découragé plus d’un ce soir. De toute façon, je pense que Jean Leloup sait très bien quel genre de public il veut s’attirer, ce n’est clairement pas la même cible que les Nicola Ciccone, Ginette Renaud et compagnie qui ont raflé les gros prix en ce soir de Gala.

N’empêche que moi, en tant que fan fini, j’ai très hâte de le voir sachant très bien qu’avec Jean Leloup, il est impossible de prédire à quoi on peut s’attendre (et c’est probablement pour ça que j’adore autant le personnage). Je suis convaincu qu’il donnera un meilleur spectacle qu’en 2008 au Colisée de Québec (et je dois dire que j’avais bien apprécié ce show, malgré tout le mal que la presse a pu en dire).

En passant, si quelqu’un se cherche un billet pour le show de Sherbrooke (7 nov.), envoyez-moi un courriel et on pourra sûrement s’arranger.

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